Arrêtons le gâchis : pourquoi et comment innover grâce aux personnes au profil atypique

Arrêtons le gâchis : pourquoi et comment innover grâce aux personnes au profil atypique (haut potentiel intellectuel émotionnel et créatif, zèbres, cerveau droit dominant, surdoué, gifted,...) ?

Une conférence donnée chez ENGIE lundi 12 juin 2017.
Un grand merci à Nathalie Labeyrie pour son invitation.

j’accompagne des gens talentueux, créatifs, engagés, constructifs, cooperatifs, prêts et capables de faire grandir les autres… Ils ont du charisme, du leadership, sont généreux, ils sont animés par une mission, un projet.
Ce sont des gens que vous rêveriez d’avoir dans vos équipes, des gens capables d’incarner, de déployer votre stratégie, et de réussir au-delà de vos espérances.
De telles personnes, vous avez, je dirais, entre 10.000 et 40.000 chez Engie, qui sont naturellement câblés pour être comme ça, vous en avez peut-être même bien plus. Mais une partie de ces personnes-là végète dans des entreprises comme la vôtre, ou la quittent.
C’est parce qu’il y a un gâchis énorme, un gâchis individuel et collectif, que je viens vous en parler aujourd’hui.
C’est aussi parce que ce n’est pas une fatalité, que l’expérience m’a déjà montré qu’il suffit parfois de pas grand-chose pour que tout change, que je me permets de vous en parler.

Fin de partie

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La révolution tunisienne : mouvement spontané ou événement prévisible ?


Partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010, la révolution tunisienne a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali, le 14 janvier 2011. La chute du régime a surpris tout le monde, à commencer par les tunisiens eux-mêmes. Pour comprendre quels facteurs ont déclenché cet événement imprévisible, mais pas improbable, Choukri Hmed a mené une longue enquête de terrain sur les lieux où se sont déroulés les événements qui ont changé le cours de l'histoire tunisienne. 

La chute du régime était-elle prévisible ? En fait, montre Choukri Hmed, la révolution tunisienne n'est ni un pur accident, ni un événement logique qui s'inscrit dans des causes. Comment les tunisiens sont-ils parvenus à braver la répression d'un régime jusqu'ici perçu comme inébranlable.


D'après un entretien avec Choukri Hmed, et ses deux articles « SI LE PEUPLE UN JOUR ASPIRE À VIVRE, LE DESTIN SE DOIT DE RÉPONDRE, APPRENDRE À DEVENIR RÉVOLUTIONNAIRE EN TUNISIE », paru aux Temps Modernes, n° 664, en mai 2011 et RÉSEAUX DORMANTS, CONTINGENCE ET STRUCTURES « Réseaux dormants, contingence et structures » Genèses de la révolution tunisienne, paru dans la Revue française de science politique, 2012/5 Vol. 62, p. 797-82

Article rédigé pour Business Digest


 

Honoraires d'audit : quelle est l'influence des actionnaires ?

L’impact des risques de conflit entre les actionnaires et les dirigeants sur les honoraires d’audit a fait l’objet de nombreuses études dans les pays anglo-saxons. Mais rien ne prouve que ces recherches s’appliquent aux pays de droit civil comme la France, dans lesquels la source principale de conflits concerne la relation entre les actionnaires majoritaires et minoritaires. Or, il semble que ces conflits aient une réelle influence sur le coût d’un audit.


L’audit de commissariat aux comptes consiste à vérifier les comptes pour assurer aux actionnaires et aux tiers que les états financiers qui leur sont présentés sont sincères, conformes, et reflètent la situation financière réelle de l’entreprise. La nomination d’un Commissaire aux comptes est obligatoire dans un certain nombre d’entités (SA, SAS, mais aussi certaines SARL et associations qui remplissent des critères de chiffre d’affaires, de nombre de salariés, de total de bilan, et/ou de subventions). Le Commissaire aux comptes est rémunéré par la société qu’il contrôle et nommé par l’assemblée des associés. Le montant de ses honoraires est encadré par un barème défini par décret. Il dépend du volume de travail à effectuer, ce qui amène à prendre en considération la taille de l’entreprise et la complexité de l’audit à réaliser. Les normes d’audit imposent également de tenir compte de la structure du capital. Dans les faits, quel poids ce critère a-t-il sur le montant des honoraires ?

La suite dans Recherche@HEC n°34, août-septembre 2013

D’après un entretien avec Cédric Lesage et son article “Les auditeurs financiers face aux conflits d’agence : une étude des déterminants des honoraires d’audit en France” co-écrit avec Chiraz Ben Ali (Comptabilité – Contrôle – Audit / Tome 19 – Volume 1, avril 2013).

Article rédigé pour Business Digest

Modèles et calculs robustes pour résoudre des problèmes complexes dans un contexte incertain

Comment dimensionner des réseaux de télécommunication quand on ne connaît ni le trafic à venir, ni l'état du réseau ? Comment un GPS peut-il proposer un bon trajet quelles que soient les conditions de circulation ? C'est à ce type de problèmes complexes que répondent Virginie Gabrel et ses coauteurs, en proposant des modèles robustes et des algorithmes de calcul.
En recherche et développement, les décisions stratégiques sont souvent le résultat de conjectures et de calculs complexes. La logique qui a longtemps prévalu consistait à donner aux paramètres incertains (par exemple, le niveau de la demande des clients dans le futur) une valeur prévisionnelle unique, plausible, en fonction de différents scénarios (optimiste, pessimiste, réaliste, etc...). Différentes approches ont ainsi été développées : la logique du "pire cas", encore utilisée aujourd'hui, propose au décideur averse au risque la solution qui évite les pertes au maximum. Elle a tout son sens quand il s'agit de vies humaines, par exemple. Le modèle du "regret maximum" consiste à choisir la solution la moins mauvaise par rapport à une solution optimale.

La suite dans le n°13 de Dauphine Recherches, paru en octobre 2013 

D'après un entretien avec Virginie Gabrel et les articles « Robustness and duality in linear programming », Journal of the Operational Research Society, 61, pages : 1288-1296, 2010, de Virginie Gabrel et Cécile Murat, « New models for the robust shortest path problem: complexity,resolution and generalization » , Annals of Operations Research, DOI 10.1007/s10479-011-1004-2, 2011, de Virginie Gabrel, Cécile Murat et Lei Wu, « Robust location transportation problems under uncertain demands », Discrete Applied Mathematics, DOI: 10.1016/j.dam.2011.09.015, 2011, de Virginie Gabrel, Mathieu Lacroix, Cécile Murat et Nabila Remli et « A new 0-1 linear program for QoS and transactional-aware web service composition » de Virginie Gabrel, Maude Manouvrier, Imen Megdiche et Cécile Murat publié dans Proceedings IEEE Symposium on Computers and Communications (ISCC), pages 845-850, 2012.

Article rédigé pour Business Digest 

Télé-réalité : quel statut juridique pour les participants ?

Ni jeu, ni documentaire, la télé-réalité théâtralise la vie réelle. Les individus qu’elle met en scène sont-ils des joueurs ou des comédiens ? Ce sont des artistes-interprètes, qui ont droit au respect de leur prestation quel qu’en soit le mérite, défend Marie Serna.

Face à l’évolution des médias et l’imagination des créateurs de divertissement, la question du statut juridique des acteurs se pose de plus en plus. À la télévision, notamment, des comédiens professionnels côtoient de “vraies personnes” qui jouent leur propre rôle dans un contexte scénarisé.

Le filmage de la réalité : documentaire, fiction, jeu ?
À quel genre appartiennent les émissions télévisées comme L’Île de la tentation ? Au documentaire, à la fiction, au jeu ? La réponse est loin d’être anodine, car si c’est une émission sans scénario, dont le déroulement est sujet aux aléas du jeu, il n’y a pas de lien de subordination entre le réalisateur et les participants, donc pas de contrat de travail, ni de charges sociales. Le jeu se solde par un gain (non imposable) réservé au vainqueur. Reste aux participants qui ne voudraient pas repartir les mains vides à négocier un droit à l’image. Mais le rapport de force entre un inconnu et un réalisateur est rarement en faveur du premier.

La suite dans Recherche@HEC n°34, août-septembre 2013


D’après un entretien avec Marie Serna et ses articles “Espace juridique de l’artiste-interprète au sein de l’espace audiovisuel” (Recueil Dalloz n°8, 2005) “‘L’île de la tentation’ : de la violation de l’article L120-2 du Code du travail” (février 2008, blog de Dalloz) et “L’Île de la tentation : quelle valeur juridique pour le caractère artificiel des situations filmées ?” (mai 2013, Dalloz actualité).

Article rédigé pour Business Digest

Confiance et marchés financiers : enseignements de l'affaire Madoff

Pendant de nombreuses années, Bernard Madoff a rémunéré une partie de ses clients à partir des fonds apportés par de nouveaux investisseurs. Ce mécanisme, connu sous le nom de chaîne de Ponzi, a fait des milliers de victimes. Comment ce système frauduleux a-t-il pu se développer à une telle échelle, et sur une période aussi longue ? Hervé Stolowy et ses coauteurs décryptent les mécanismes en jeu et réfléchissent au rôle joué par la confiance dans la naissance et le développement de cette fraude.

L’information et la confiance sont les moteurs de la prise de décision sur les marchés financiers. Si l’affaire Madoff illustre à quel point cette confiance peut être abusée, ce cas extrême permet aussi de décrypter les mécanismes fondamentaux qui sont à l’oeuvre dans toute relation boursière, mais qui sont moins visibles d’ordinaire. Comment le système frauduleux de Madoff a-t-il pu perdurer aussi longtemps ? Parce que les trois mécanismes de production de confiance identifiés par Zucker (fondés sur les processus, les institutions et les caractéristiques) ont fonctionné en parallèle, explique Hervé Stolowy.

La suite dans Recherche@HEC n°33, mai-juin 2013


D’après l’interview d’Hervé Stolowy et l’article “The construction of a trustworthy investment opportunity: Insights from the Madoff fraud” coécrit avec Martin Messner, Thomas Jeanjean et C. Richard Baker (à paraître dans Contemporary Accounting Research).

Article rédigé pour Business Digest